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Nouvelles

LES NOMS DE LIEUX DU PAYS DE LAPLEAU (CORRÈZE)

Parmi les noms de lieux du Pays de Lapleau il s’en trouve qui intriguent à bon escient. Il est évident que Latronche n’est pas à prendre au premier degré. D’autres offrent un lot de surprises et un collectage sur le terrain, auprès des rares et derniers occitanophones n’est pas chose facile. Lapleau, la paroisse, nous renvoie à la piève corse, au pleu- breton ; à une racine latine. Aix (En Eis) s’appelle ainsi car il est entre deux ruisseaux. La Charlanne, Puyméjoux, Vasséjoux, Viéban, Pradiaumergue, Le Feix, Les Guénies requièrent des explications détaillées et poussées. Pareil pour Spontour, au bord de la Dordogne, qui eut son heure de gloire avec les fameux gabariers. Tous ces toponymes sont un trésor. Il était temps de les sauvegarder. Ils sont l’âme de ce pays.

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Deux nouvelles bibliographies sont en ligne :

Ces bibliographies sont aussi accessibles depuis le menu (à gauche) Documentation >>> Bibliographies Auteur(e)s


La prochaine conférence de la SFO se déroulera le lundi 21 janvier 2019 à 15 h à la salle d’Albâtre du CARAN (Centre d’accueil et de recherche des Archives nationales), 11 rue des Quatre-Fils, Paris 3e (Métro Rambuteau).

 → Jean Germain (Commission royale de Toponymie et de Dialectologie - Bruxelles) :  Les noms donnés aux enfants trouvés en Wallonie à la charnière des 18e et 19e siècles

« Pour appréhender le phénomène des noms d'enfants trouvés, l'auteur s'appuie sur diverses études d'historiens et sur d'importants fichiers de généalogistes.

 L'abandon des enfants atteint un paroxysme à la fin de l'Ancien Régime et au début du 19e siècle. Le phénomène est surtout urbain. Les quatre grandes villes de Wallonie (Liège, Namur, Mons, Tournai) servent de base comparative à l'étude.

 Sous l'Ancien Régime, on donnait soit un nom unique qui tenait lieu à la fois de prénom et de nom, soit un surnom qui rappelait les conditions de sa découverte.

 Sous le Régime français, le statut juridique des enfants abandonnés va être régi d'abord par la loi des 15-25 pluviôse an XIIIpuis par le décret du 19 janvier 1811; ce dernier aura une influence considérable sur le mode d'attribution des noms en Belgique, bien après le rattachement de nos départements à la France. À partir de 1812, des stratégies particulières sont mises en place. À Namur, le fonctionnaire recourt systématiquement au Dictionnaire de Moreri ; de même à Tournai avec le recours à des noms de l'antiquité grecque. Mons se montre plus inventif dans le choix de surnoms.

 Dans la foulée, on s'interroge sur la postérité de ces noms d'enfants trouvés.  D'après quelques sondages, le nombre de ces noms, malgré leur caractère artificiel, représente un pourcentage non négligeable du corpus des noms de famille en Belgique. »

 À l’issue de cette conférence, le prix Albert Dauzat sera remis à M. Jean Germain, au titre de l’année 2018.

Le président de la SFO, M. Michel Tamine, et les membres du conseil d’administration vous présentent leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année.


M. Taverdet vient d'établir une nouvelle édition de son étude "Noms de lieux du Jura" . Il livre également la deuxième version (1987) de son étude sur les "Noms de lieux de la Nièvre", dont il a mis les notes à jour. Ces deux documents sont mis en accès libre sur le site de la SFO, les copies, reproductions et exploitations commerciales étant interdites.

Gérard TAVERDET, les Noms de lieux du JURA
(un volume A5, 130 pages.)

La nouvelle édition de nos noms de lieux du Jura vient de paraître et la version électronique sera mise gracieusement à la disposition des membres de la SFO.

Le but de ces éditions départementales est de reprendre (et de corriger) le projet ancien de Dauzat qui voulait mettre à la disposition du grand public l’histoire des noms de nos villes et de nos villages. Malheureusement nous savons maintenant que l’étymologie est une science périssable et qu’il faut sans cesse sur le métier remettre son ouvrage (découverte de nouveaux éléments, arrivée de nouvelles hypothèses, par exemple). C’est pourquoi nous avons pensé que des éditions départementales, plus faciles à corriger, étaient préférables à un gros dictionnaire national.

Cet ouvrage présente la totalité des communes du département comtois, y compris celles pour lesquelles aucune solution n’est en vue ; nous avons ajouté les noms de quelques hameaux (qui sont souvent d’anciennes paroisses ou d’anciennes communes) et de quelques villages limitrophes, y compris les noms pour lesquels aucune solution n’est en vue (ne serait-ce que pour montrer qu’il ne s’agit pas d’un oubli!). À titre d’exemple, nous citons deux articles qui prétendent corriger des erreurs manifestes.

(354)*Nantey (canton de Saint-Amour)

En 1255, (curatus de) Nantel ; cette forme ancienne (Miroir) montre nettement que nous avons ici un dérivé en –ellum du nom d’un village voisin, Nanc (§350) ; d’autre part, nous sommes dans une zone où –iacum ne devient pas –ey ; le *nantiacum proposé par quelques auteurs récents et que nous ne citerons pas est donc impossible et doit être oublié. Lieu-dit La Pierre Fiche en souvenir d’un menhir disparu déjà avant Rousset.

(358) *Neuvilley (canton de Poligny)

C’est par erreur que le DNLF (Rostaing) a vu ici un nom d’homme gallo-romain purement fantaisiste ; Rousset signale une forme ancienne Villa nova ; il s’agit bien d’un plus ancien novum villare « nouveau hameau » ; on note un presque homonyme dans la Bresse voisine (Novillard, h. Sagy) ; formation sans doute de l’époque carolingienne.

Aux toponymistes allergiques aux écrans, nous signalons qu’il existe une édition papier disponible dans les bonnes librairies de Lons-le-Saunier et de Poligny (Jura).


- Noms de lieux du Jura (fichier pdf) >>>
- Noms de lieux de la Nièvre (fichier pdf) >>>


Livre de Gilles Fossat aux Éditions L'Harmattan : "Les noms de la pierre et du relief en Vaucluse : Toponymie et oronymie".

La topographie du département de Vaucluse a donné une grande variété de noms de lieux se rapportant au domaine minéral et au relief (oronymes). Cette thématique est ici explorée dans son ensemble, allant des noms les plus répandus (Baume, Mourre, Serre...), aux plus rares (Coulanchas, Gandaline) et à ceux d'origine plus ancienne (Luberon, Ventoux). Pour comprendre ces toponymes et éviter les pièges qu'ils peuvent renfermer, cette étude s'appuie sur l'étymologie et sur l'évolution de ces noms, à partir de leurs formes anciennes et locales, en les plaçant dans leur contexte linguistique.

Voir la présentation du livre (fichier pdf) >>>


Le "Dictionnaire des noms de lieux et des lieux-dits du Pas-de-Calais", par Jean-Claude Malsy, est en souscription jusqu'au 15 novembre 2018. Cette publication est composée d'un livre de 352 pages et d'un CDrom, comprenant 7900 pages et 2000 illustrations.

 Voir la présentation de la publication et la souscription >>>

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Réédition de l'un des ouvrages de Stéphane Gendron, publié aux éditions Actes Sud : La toponymie des voies romaines et médiévales (nouvelle édition revue et augmentée).

 Lien vers le site de l'éditeur >>>

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Les sommaires des numéros 59 (2017) et 60 (2018) de la NRO sont en ligne. Ils peuvent être consultés dans la rubrique Publications >> N.R.O.│Sommaires >>>

Ces deux numéros peuvent être commandés au prix de 50 € l'exemplaire pour les membres de la SFO et 62,50 € pour les particuliers non membres.

Voir la page Ventes pour télécharger le bon de commande et pour consulter la liste des anciens numéros disponibles.

 


La nomination des personnages : discours et théorie(s) des romanciers du XIXe siècle
Conférence de la Société française d'onomastique,
par Claire Le Guillou (université de Brest / Centre d'étude des correspondances et journaux intimes)

Roland Barthes, qui partait du principe que le nom propre est le "prince des signifiants", déclarait, dans une interview donnée au Magazine littéraire en février 1975 que "Très souvent, j'ai même pensé que la réussite d'un roman tenait à la réussite de son onomastique."  De fait, de nombreuses études ont été consacrées aux procédés onomastiques qui sous-tendent certains romans, et plus spécifiquement ceux du XIXe siècle. La Comédie humaine ou les Rougon-Macquart ont ainsi été particulièrement étudiés. Il n'est donc pas nécessaire de parcourir ces chemins d'analyse qui ont été très largement empruntés. En revanche, la critique contemporaine ne semble guère s'être interrogée sur les discours et les théories onomastiques élaborés par les romanciers eux-mêmes. Il s'agira donc de traquer tous les éléments de discours portant sur l'acte de nommer les personnages chez les romanciers du XIXe siècle, afin d'être en mesure de cerner les contours et l'essence des théories onomastiques qu'ils énoncent.

Archives nationales - site de Paris, CARAN (salle d'albâtre), jeudi 14 juin 2018 à 15 h.


Les normes de présentation 2018 des textes destinés à une publication  dans la Nouvelle Revue d’Onomastique sont en ligne (fichier pdf) dans la rubrique Publications >>> N.R.O. >>> Normes éditoriales